Quand rallumer votre chauffage ?
Les conseils pratiques pour faire des économies
Il a mis du temps à arriver, mais le voilà : l’hiver frappe doucement à notre porte. Signe qu’il faudra rallumer les chauffages, de préférence, sans craquer son PEL. Voici un petit guide qui pourrait vous aider.
Le rythme saisonnier n’a que faire de l’inflation galopante des prix de l’énergie. Que ce soit au niveau du gaz, du fioul ou de l’électricité, jamais une telle hausse n’avait frappé si durement l’Hexagone. Une situation qui était déjà préoccupante en 2021 : selon le Baromètre Énergie-Info,
12 millions de Français vivaient en situation de précarité thermique.
Une situation qui s’est nécessairement aggravée au vu des hausses consécutives des tarifs de l’énergie de 2022 et 2023. Toutefois, il reste possible de garder à l’esprit quelques astuces pour ne pas trop souffrir du froid cet hiver, sans dépenser des fortunes.
Le chauffage est le principal poste de dépense énergétique des foyers. C’est pourquoi une bonne gestion de celui-ci vous permettra de ne pas trop stresser à l’arrivée de vos factures.
Les experts conseillent de ne pas adopter les mêmes températures dans toutes les pièces de la maison, lorsque c’est possible.
Pour la cuisine et le salon, ils estiment qu’une température de 19°C est un seuil acceptable. Les pièces les moins chaudes devraient être, dans l’idéal, les chambres, l’entrée et les toilettes avec 17°C. Pour la salle de bain, il est possible de pousser jusqu’à 20°C pour que celle-ci reste confortable à utiliser.
L’entreprise TotalEnergies rappelle aux consommateurs qu’une baisse de température d’environ 1°C du logement dans sa globalité permet une baisse de 7 % de la consommation énergétique. Évidemment, c’est une moyenne et les résultats varieront entre une maison de pierre en campagne ou un immeuble récent en zone urbaine.
Deux autres aspects peuvent également jouer dans l’équation : la fermeture des volets (-5 % de consommation énergétique) et un entretien régulier des appareils de chauffage (-10 % de consommation énergétique).
La technologie au service des économies
Selon les recommandations de l’ADEME (Agence de la transition écologique), baisser la température générale de votre logement de 2°C pendant votre absence est une habitude à considérer. Couper complètement le chauffage lors d’absences prolongées est assurément plus que conseillé.
Certains systèmes automatisés ou thermostats permettent, eux aussi, de faire baisser votre consommation de manière plutôt intéressante : jusqu’à 15 % selon les modèles. Le revers de la médaille : ceux-ci sont chers et l’investissement initial peut un peu refroidir (sans mauvais jeu de mots). Suivant les marques ou différents appareils, comptez de 650 à 1 000 euros ; ils sont en revanche soutenus par les aides gouvernementales.
Bien évidemment, l’isolation du logement dans son intégralité jouera un rôle crucial dans l’efficacité du chauffage et la minimisation de la déperdition de chaleur. Cette année, les aides à l’isolation thermique ont d’ailleurs évolué. Elles concernent aussi bien la ventilation, l’isolation ou le chauffage.
Même si personne ne coupera à une facture de fin d’hiver plus salée que celle de l’an dernier, ces quelques conseils pourraient bien l’alléger un peu. Alors que le chauffage devient progressivement un luxe, l’utiliser intelligemment devient une priorité.
Des bons réglages de chauffage sont un premier point à considérer pour économiser.
Des technologies modernes d’isolation ou de thermostats existent aussi pour ne pas jeter l’argent par les fenêtres.
Ces astuces combinées pourront atténuer les effets de l’inflation, mais ne sont pas pour autant une baguette MAGIQUE.
SOURCE : Newsletter Presse 🍋